Le sommeil nocturne est la clé de la réussite des élèves
Une équipe de chercheurs multi-institutionnelle a mené la première étude visant à évaluer l’impact de la durée du sommeil nocturne au début du semestre sur la moyenne pondérée cumulative (MPC) des étudiants de première année.
L’impact de la durée du sommeil nocturne
En utilisant des trackers de sommeil Fitbit, ils ont constaté que les étudiants dorment en moyenne 6,5 heures par nuit, mais que les résultats négatifs s’accumulent lorsque les étudiants ont dormi moins de six heures par nuit.
Des études antérieures ont montré que le nombre total d’heures de sommeil est un facteur prédictif important pour un large éventail de résultats en matière de santé et de performance. Les directives relatives au sommeil recommandent aux adolescents de dormir 8 à 10 heures par nuit. De nombreux étudiants ont un sommeil irrégulier et insuffisant.
« Les études sur les animaux ont montré à quel point le sommeil est essentiel pour l’apprentissage et la mémoire », a déclaré David Creswell. Nous montrons ici comment ces travaux s’appliquent aux humains. Moins un étudiant de première année d’université dort la nuit au début du trimestre, moins il a de chances d’avoir une bonne moyenne à la fin du trimestre, soit cinq à neuf semaines plus tard. Le manque de sommeil peut nuire à la capacité d’apprentissage des étudiants dans leurs classes universitaires. »
Une étude sur plus de 600 étudiants
Cette étude a évalué plus de 600 étudiants de première année dans le cadre de cinq études menées dans trois universités. Les étudiants portaient des dispositifs Fitbit au poignet pour surveiller et enregistrer leurs habitudes de sommeil. Les chercheurs ont constaté que les étudiants de cette étude dorment en moyenne 6,5 heures par nuit.
Plus surprenant, les chercheurs ont constaté que les étudiants qui reçoivent moins de six heures de sommeil ont connu une baisse prononcée de leurs résultats scolaires. En outre, chaque heure de sommeil perdue correspondait à une diminution de 0,07 de la moyenne générale à la fin du trimestre.
Moins dormir aurait un coût
« Une croyance populaire parmi les étudiants universitaires consiste à valoriser le fait d’étudier plus ou de faire la fête plus que de dormir la nuit », a déclaré Creswell. Nos travaux suggèrent que la réduction de la durée du sommeil nocturne peut avoir un coût réel sur la capacité d’apprendre et de réussir à l’université. Il y a une réelle valeur à budgétiser l’importance du sommeil nocturne. »
Cette recherche a été publiée dans PNAS.
Source : Carnegie Mellon University
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