Les couples sont les plus amoureux en Hongrie selon la science
Les personnes en couple déclarent être plus amoureuses si elles vivent dans un pays où le niveau de vie est élevé, où l’égalité des sexes est plus grande et où la culture est centrée sur la communauté.
Une étude sur 9474 adultes vivant une relation amoureuse
Pour découvrir comment les expériences amoureuses diffèrent, Piotr Sorokowski, de l’université de Wrocław, en Pologne, et ses collègues ont interrogé 9474 adultes vivant une relation amoureuse, quelle qu’elle soit, sur six continents. Les participants ont reçu 45 affirmations, telles que « le simple fait de voir mon partenaire m’excite », et ont été invités à indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec chacune de ces affirmations, sur une échelle de 1 à 9.
Les personnes interrogées en Hongrie ont obtenu les « scores d’amour » les plus élevés en moyenne, suivies par la Malaisie, le Portugal, les États-Unis et l’Italie. Les scores les plus bas ont été enregistrés en Autriche, en Jordanie, en Corée du Sud, en Ouganda et au Pakistan. Le Royaume-Uni n’était pas compris.
Les bonnes conditions de vie facilitent l’engagement
En général, les participants des pays qui se situent en haut de l’indice de développement humain des Nations unies ont obtenu des scores d’amour plus élevés. Selon M. Sorokowski, de bonnes conditions de vie peuvent faciliter l’engagement avec votre partenaire.
Les participants originaires de pays où l’égalité des sexes est plus grande ont également obtenu de meilleurs résultats en matière d’amour. Cela peut s’expliquer par le fait que les femmes de ces pays ont davantage la possibilité de choisir des partenaires qui leur plaisent, explique M. Sorokowski.
Enfin, les participants issus de cultures plus collectivistes, qui mettent l’accent sur le bien de la communauté plutôt que sur le soi, ont eu tendance à obtenir des scores plus élevés que ceux issus de pays individualistes. Les personnes issues des pays collectivistes peuvent être plus désintéressées à l’égard de leurs partenaires, ce qui pourrait conduire à des liens plus forts, explique M. Sorokowski.
Promouvoir l’empathie
« Mener des recherches interculturelles sur l’amour nous permet de mieux comprendre cette émotion complexe et universelle et de promouvoir l’empathie et la compréhension entre les cultures », ajoute-t-il.
Cette recherche a été publiée dans Scientific Reports.
Source : New Scientist
Crédit photo : Pixabay