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Les microARN peuvent prédire la récidive du cancer du sein

biologie 24 novembre 2022

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Des chercheurs de l’Université de Galway ont déterminé que des biomarqueurs connus sous le nom de microARN peuvent aider à prédire quelles patientes atteintes d’un cancer du sein sont susceptibles d’être confrontées à une récidive de cette maladie et à la mort.

Les MicroARN sont de bons biomarqueurs 

Les chercheurs, dirigés par le Dr Matthew Davey, le Professeur Michael Kerin et le Dr Nicola Miller, du Collège de médecine, d’infirmières et de sciences de la santé de l’Université, ont mené un essai multicentrique en Irlande, impliquant 124 femmes traitées par chimiothérapie.

Ils concluent : les miARN peuvent être utilisés comme biomarqueur pour prédire quelles patientes sont susceptibles d’être confrontées à une récidive du cancer du sein et à la mortalité. Les chercheurs affirment que leur découverte de la valeur prédictive du miR-145 pourrait aider les médecins à mieux adapter le traitement aux besoins de chaque patiente traitée pour un cancer du sein.

Le Dr Davey a déclaré : « le processus d’identification des patientes les plus susceptibles d’avoir une récidive a été un défi. C’est pourquoi nous avons cherché à déterminer si les miARN – de petites molécules non codantes qui modulent l’expression génétique et affectent le développement du cancer – sont capables de prédire quelles patientes sont les plus susceptibles de récidiver et de mourir d’un cancer du sein.

Une expression accrue de miR-145

« Nous avons découvert que les patientes présentant une expression accrue d’un certain type de miARN, appelé miR-145, ont peu de chances de voir leur cancer du sein récidiver. Nous avons montré que l’expression accrue de ce biomarqueur, qui a été mesurée dans les échantillons de sang des patientes pendant la chimiothérapie, permettait en fait de prédire leur résultat oncologique à long terme. »

« Nous pouvons prédire celles qui sont susceptibles de subir une récidive et aussi celles qui seront exemptes de récidive. D’autres études sur l’application clinique de ce biomarqueur sont en cours. »

Cette recherche a été publiée dans le Journal of the American College of Surgeons.

Source : University of Galway
Crédit photo : Depositphotos