Un traitement médicamenteux ralentit la maladie neurodégénérative
Des scientifiques ont découvert un nouveau traitement médicamenteux capable de ralentir la progression de la maladie neurodégénérative chez la souris. Cette percée dans la recherche pourrait offrir un nouvel espoir dans la lutte contre des maladies actuellement incurables comme la maladie d’Alzheimer.
Un nouveau médicament appelé M1-PAM
Actuellement, la maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de maladie neurodégénérative, affectant plus de 850 000 personnes au Royaume-Uni et plus de 55 millions dans le monde. Cette étude démontre combien de caractéristiques de la maladie d’Alzheimer humaine, y compris la perte de mémoire et l’inflammation du cerveau, pourraient être traitées chez les souris lorsqu’elles ont reçu le nouveau médicament, connu sous le nom de modulateur allostérique positif (M1-PAM).
Cette percée décrite dans cette étude indique qu’au-delà du traitement des symptômes, les M1-PAM peuvent également être capables de ralentir la progression globale de cette maladie. Le médicament utilisé dans cette étude est le résultat de plus d’une décennie de recherches menées par les équipes de l’université Vanderbilt de Nashville (Tennessee) et de l’université de Glasgow. L’équipe de l’Université Vanderbilt teste actuellement le M1-PAM chez l’homme comme traitement de la perte de mémoire, chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer (MA).
Il peut ralentir la maladie d’Alzheimer
Cette remarquable découverte laisse entrevoir que le M1-PAM actuellement testé sur des patients atteints de la maladie d’Alzheimer pour traiter les pertes de mémoire, peut également ralentir la progression de cette maladie.
Le professeur Craig Lindsley, chercheur principal à l’université Vanderbilt, a déclaré : « c’est un moment très important, car nous avons véritablement la perspective non seulement de traiter les symptômes de la maladie d’Alzheimer, y compris les pertes de mémoire, mais aussi de pouvoir ralentir cette maladie et d’augmenter la durée de vie des personnes souffrant des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. »
Un traitement potentiel pour cette terrible maladie
Le Dr Louis Dwomoh, auteur principal de cette étude à l’université de Glasgow, ajoute : « c’est un immense privilège de participer à une étude qui donne l’espoir d’un traitement susceptible d’arrêter la maladie d’Alzheimer. Nos résultats marquent une avancée substantielle dans un traitement potentiel de cette terrible maladie. »
Cette recherche a été publiée dans Science Signaling.
Source : University of Glasgow
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