Un nouveau système de test du cholestérol
Des scientifiques de l’Université fédérale de l’Oural (UrFU) ont mis au point un nouveau dispositif de détection permettant de déterminer le taux de cholestérol dans le sang. Ce système n’utilise pas de composés protéiques, à savoir des enzymes.
Tester le taux de cholestérol dans le sang
Les chimistes les ont remplacées par un analogue inorganique – le chlorure de cuivre. Cela a permis de rendre le processus de création de compteurs de cholestérol moins coûteux, de rendre les tests sanguins plus faciles, plus rapides et plus accessibles.
Pour mesurer le taux de cholestérol avec ce nouvel appareil, une petite quantité de sang suffit. Le sang est placé dans une puce d’analyse contenant une solution de chlorure de cuivre dans de l’acétonitrile. Une électrode est intégrée à cette puce, qui est reliée à un analyseur voltamétrique qui donne les résultats de l’analyse.
L’avantage de cette nouvelle puce d’analyse du taux de cholestérol, est qu’elle contient des nanoparticules magnétiques avec des polymères aux empreintes moléculaires, qui sorbent sélectivement le cholestérol, en éliminant toute autre substance caractéristique de la composition du sang.
Une haute sélectivité de l’analyse
« Le polymère synthétisé à la surface des nanoparticules magnétiques sorbe efficacement le cholestérol, nous pouvons donc parler de haute sélectivité de l’analyse, car aucune autre substance n’interfère », souligne Andrei Okhokhonin, professeur associé au département de chimie analytique de l’UrFU.
Pour mesurer le taux de cholestérol avec ce nouvel appareil, une petite quantité de sang suffit. Le sang est placé dans une puce d’analyse contenant une solution de chlorure de cuivre dans de l’acétonitrile. Une électrode est intégrée à cette puce, qui est reliée à un analyseur voltamétrique qui donne les résultats de l’analyse.
« Les polymères à empreintes moléculaires sont nécessaires pour séparer efficacement le cholestérol des autres substances présentes dans le sang. Après avoir essayé plusieurs options, nous avons choisi le diméthacrylate d’éthylène glycol comme agent de réticulation et la vinylpyridine comme monomère fonctionnel. »
Une imprimante 3D
La puce microfluidique, dans laquelle sont intégrés tous les éléments du système, est imprimée sur une imprimante 3D, ce qui facilite également le processus de production du dispositif, le rendant plus rapide.
Les scientifiques notent que le premier test qu’ils ont effectué ne portait pas sur des échantillons biologiques, mais sur des solutions modèles qui imitent le sérum sanguin. La prochaine étape du travail des chercheurs consistera à tester ce système sur de véritables échantillons de sang.
Cette recherche a été publiée dans le Journal of Electroanalytical Chemistry.
Source : Ural Federal University
Crédit photo : iStock