Une entente sur le 5G nuira aux prévisions météorologiques
Les délégués à une conférence internationale ont approuvé hier une norme pour le bruit électronique émis par la 5G, la technologie de communication sans fil de prochaine génération, qui aura pour effet d’interférer avec les observations des prévisions météorologiques depuis l’espace, selon les météorologues.
Une entente affectera les prévisions météorologues
La décision de la Conférence mondiale des radiocommunications des Nations unies à Charm el-Cheikh, en Égypte, limite le bruit des émissions 5G à -33 décibels watts (dBW) en dehors de la bande des 24 gigahertz. Après 8 ans, la limite serait resserrée à -39 dBW, en supposant que la 5G ne sera pas largement déployée avant cette date.
Cette norme, bien que conforme aux recommandations européennes, est moins stricte que la norme de -55 dBW demandée par l’Organisation météorologique mondiale pour éviter les conflits avec la fréquence voisine utilisée par les satellites pour recueillir des données importantes sur l’humidité.
Une certaine dilution de ce signal de vapeur d’eau sera inévitable une fois que la 5G sera pleinement opérationnelle, a déclaré à The Verge Eric Allaix, un météorologiste qui préside le groupe sur la coordination des fréquences radio de l’Organisation météorologique mondiale. « Nous ne pourrons pas faire la distinction entre l’observation de la Terre et des radiations atmosphériques, et les interférences provenant du 5G. »
Cette entente établit une norme plus stricte
L’entente établit une norme beaucoup plus stricte que la norme de -20 dBW appuyée par la Federal Communications Commission des États-Unis, une proposition qui a déclenché des mois de débat avec les scientifiques, comme l’a déjà signalé Science.
Source : Science
Crédit photo : Pixabay