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Un petit robot volant à énergie solaire

Technologie 26 juin 2019

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Le RoboBee X-Wing, inspirée des insectes, ne pèse que 259 milligrammes et a quatre ailes qui battent 170 fois par seconde. Il a une envergure de 3,5 centimètres et une hauteur de 6,5 centimètres.

Le robot insecte de l’Université de Harvard

Ce robot volant a été développé par Noah Jafferis et ses collègues de l’Université de Harvard. Ses ailes sont contrôlées par deux plaques ressemblant à des muscles qui se contractent lorsque la tension les traverse. Ils sont alimentés par six minuscules cellules solaires pesant 10 milligrammes chacune, situées au-dessus des ailes pour ne pas gêner le vol.
Les ailes du robot insecte commencent à battre des ailes lorsqu’elles sont exposées à la lumière. À l’heure actuelle, il n’a été testé que dans un laboratoire, où il est alimenté par une combinaison d’ampoules halogènes et à LED, explique Jafferis.
Limité par le positionnement de l’éclairage artificiel, le robot vole normalement environ une demi-seconde avant de quitter le champ de lumière. Ce robot nécessite l’équivalent de trois fois l’intensité de la lumière naturelle, il n’est donc pas encore capable de voler à l’extérieur.

Surveiller l’environnement 

Jafferis indique que ce robot pourrait un jour être utilisé pour surveiller l’environnement ou pour manœuvrer dans de petits espaces. «C’est très léger pour sa taille, dit-il. « Si vous aviez besoin d’atterrir sur une feuille, vous pourriez le faire, alors qu’un drone commercial serait trop lourd pour faire la même chose. »
Dans les futures versions, l’équipe espère permettre au robot de voler dans des conditions de lumière régulières et souhaite intégrer des mécanismes de détection. «Il peut alors vraiment contrôler ce qu’il fait quand il vole,» explique Jafferis.
D’autres chercheurs de l’Université de Washington ont créé un robot de 43 milligrammes qui vole sans pièces mobiles, mais qui nécessite toujours des câbles externes pour l’alimentation.
Contrairement au RoboBee X-Wing, ce robot se propulse vers le haut en utilisant une poussée électrohydrodynamique. Un champ électrique crée des molécules d’air chargé qui se mélangent à des molécules d’air neutres, générant un élan vers le haut.
Les résultats de cette recherche ont été publiés dans Nature.
La source : New Scientist
Crédit photo: capture d’écran (vidéo)